Zwingli et Bullinger - Quand la réforme entre en Cène

Moins connu que Jean Calvin dans le protestantisme français, Huldrych Zwingli est pourtant un fondateur pour les Églises réformées. Sa position concernant les sacrements n’était pas facile à tenir, entre les anabaptistes qui faisaient figure d’anarchistes, et les luthériens qui lui semblaient trop proches de la position catholique sur l’eucharistie.

Suite à son décès prématuré (en 1531), c’est Heinrich Bullinger, son successeur à Zurich, qui approfondira et précisera sa position théologique sur les sacrements, et parviendra, après de longs échanges et des rencontres personnelles avec Calvin, à l’affirmation d’une théologie réformée des sacrements pleinement protestante et pourtant distincte de la position luthérienne, formalisée en 1549 dans l’Accord de Zurich.

Paul Sanders nous livre ici une version grand public remarquablement claire de sa thèse de doctorat, ouvrant la collection “Comprendre” des Éditions La Cause de la plus belle des manières qui soit.

Originaire des États-Unis, arrivé en France à l’âge de 25 ans après des études en histoire et en théologie, Paul Sanders a exercé le ministère pastoral en région parisienne pendant 10 ans. Il a obtenu un doctorat en histoire de l’Occident moderne à l’Université de Paris-IV-Sorbonne en 1990.

Successivement directeur de l’Institut Biblique de Nogent-sur-Marne et doyen de l’Arab Baptist Theological Seminary de Beyrouth, il a conjointement exercé des responsabilités dans plusieurs réseaux internationaux d’écoles de théologie en Europe et au Moyen-Orient. Il est marié, père de trois enfants adultes, et a sept petits-enfants.

Son épouse, Agnès, médecin, a fondé l’ONG humanitaire « Tahaddi » (défi), qui oeuvre parmi les plus pauvres dans la banlieue sud de Beyrouth.

250 pages